Après le débat télévisé tenu mercredi soir, les chefs des deux principaux partis de la Saskatchewan, Scott Moe et Ryan Meili, se sont montrés prudents sur la question des futurs investissements en matière d’éducation francophone dans la province.

Le premier ministre sortant et chef du Parti saskatchewanais, Scott Moe, affirme que son gouvernement collabore avec la communauté fransaskoise.

D’ailleurs, la construction de trois écoles francophones à Saskatoon, à Prince Albert et à Regina est dans les projets du ministère de l’Éducation. Cependant, le nouvel établissement de la capitale provinciale est le seul à avoir fait l’objet d’une annonce concrète jusqu’à présent.

Nous devons commencer par ces communautés, car c’est là que la pression est la plus grande, souligne le premier ministre.

Scott Moe voit d’un bon oeil l’engouement pour l’éducation en français dans la province. Les Saskatchewanais ont un intérêt pour l’éducation en français. C’est positif, se réjouit-il.

M. Moe laisse d’ailleurs la porte ouverte à de futurs investissements dans ce domaine. Une partie de nos investissements en éducation concerneront les écoles francophones et d’immersion, promet-il.

Le NPD veut créer des liens

Le chef du Nouveau Parti démocratique de la Saskatchewan, Ryan Meili, tient un discours similaire.

On va travailler avec les communautés pour déterminer les besoins et voir quelles sont les possibilités de continuer d’investir dans l’éducation en français, souligne le chef néo-démocrate.

Toutefois, il ne souhaite pas limiter son action à l’éducation. Il faut aussi s’assurer que les Fransaskois aient des services dans leur langue maternelle en éducation, en santé [et] en justice.

Le chef du NPD se félicite d’avoir dans son équipe des Fransaskois, comme le candidat dans la circonscription de Saskatoon Stoneridge-Dakota. Cela montre qu’on valorise les francophones et qu’on veut travailler avec eux.

Avec les informations d’Emmanuelle Poisson

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