Le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, demande à Québec de « mettre sur pause » les travaux du groupe d’intervention sur le transport aérien régional et de plutôt créer une commission parlementaire sur le sujet.

Le député péquiste estime qu’une commission parlementaire sur le transport aérien serait plus appropriée puisque toutes les propositions déposées dans ce dossier seraient rendues publiques.

Actuellement, le groupe d’intervention mis sur pied par Québec n’a accès qu’aux propositions qui sont retenues par le ministre des Transports, François Bonnardel, selon M. Arseneau.

propositions dont on pourrait discuter de façon plus approfondie. On trouve que cette démarche manque grandement de transparence. On ne peut pas faire un débat si on n’a pas l’ensemble des propositions”,”text”:”Une vingtaine de mémoires ont été présentés au gouvernement par différents intervenants et le groupe d’intervention n’y a pas accès. Le ministre nous a dit qu’à la prochaine rencontre, il aurait fait le choix de 3-4propositions dont on pourrait discuter de façon plus approfondie. On trouve que cette démarche manque grandement de transparence. On ne peut pas faire un débat si on n’a pas l’ensemble des propositions”}}” lang=”fr”>Une vingtaine de mémoires ont été présentés au gouvernement par différents intervenants et le groupe d’intervention n’y a pas accès. Le ministre nous a dit qu’à la prochaine rencontre, il aurait fait le choix de 3-4 propositions dont on pourrait discuter de façon plus approfondie. On trouve que cette démarche manque grandement de transparence. On ne peut pas faire un débat si on n’a pas l’ensemble des propositions, affirme le député.

À l’heure actuelle, on va certainement frapper un mur. Le ministre nous a même dit qu’il ne pourrait pas plaire à tout le monde, qu’il ferait un premier tri dans les propositions et qu’il nous imposerait un peu sa vision sur la base de 2 ou 3 scénarios.

Si ce n’est que pour cautionner une décision du ministre à venir, on n’a pas besoin d’un groupe comme celui-là et le groupe est très mal nommé parce qu’il ne peut pas intervenir s’il n’a pas les moyens de le faire, déplore-t-il.

François Bonnardel, répond aux questions des journalistes au parlement.

Le ministre des Transports, François Bonnardel, veut établir un pacte de non-concurrence entre les différentes compagnies aériennes dans son plan de relance du transport aérien régional (archives).

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Par ailleurs, M. Arseneau estime qu’il est naïf de la part du ministre Bonnardel de croire qu’il peut conclure un pacte de non-concurrence avec Air Canada. Le député des Îles doute que le transporteur accepte de se retirer de marchés potentiellement lucratifs.

Canada de revenir dans le décor. Et le ministre semble vouloir négocier une entente avec AirCanada, un pacte de non-concurrence. On ne sait pas si ça va donner des résultats, on pourrait le souhaiter, mais je trouve que l’approche du ministre est particulièrement naïve lorsqu’on sait qu’AirCanada n’a toujours travaillé que pour ses actionnaires”,”text”:”Ce qu’on veut bâtir, c’est un nouveau modèle qui nous projette vers l’avenir et qui empêche AirCanada de revenir dans le décor. Et le ministre semble vouloir négocier une entente avec AirCanada, un pacte de non-concurrence. On ne sait pas si ça va donner des résultats, on pourrait le souhaiter, mais je trouve que l’approche du ministre est particulièrement naïve lorsqu’on sait qu’AirCanada n’a toujours travaillé que pour ses actionnaires”}}” lang=”fr”>Ce qu’on veut bâtir, c’est un nouveau modèle qui nous projette vers l’avenir et qui empêche Air Canada de revenir dans le décor. Et le ministre semble vouloir négocier une entente avec Air Canada, un pacte de non-concurrence. On ne sait pas si ça va donner des résultats, on pourrait le souhaiter, mais je trouve que l’approche du ministre est particulièrement naïve lorsqu’on sait qu’Air Canada n’a toujours travaillé que pour ses actionnaires, affirme le député.

Pas une crise… encore

Dans un horizon prévisible, on n’est pas en mode crise, on a des transporteurs qui font le travail, reconnaît M. Arseneau.

Or, si l’offre des petits transporteurs comme Pascan Aviation et Air Creebec permet de combler l’absence d’Air Canada, qui a annoncé à la fin juin la suspension indéfinie de 30 dessertes régionales, le député rappelle que ce service a un prix.

Un comptoir de service fermé d'Air Canada dans un aéroport.

Le 30 juin, Air Canada a annoncé la suspension indéfinie de 30 dessertes régionales et la fermeture de 8 escales à des aéroports régionaux canadiens, dont 4 au Québec : Gaspé, Baie-Comeau, Mont-Joli et Val-d’Or.

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

%, donc ce modèle n’est pas viable pour les citoyens. C’est la portion de l’accès au transport aérien pour les citoyens qui n’est pas réglée avec l’offre qui est sur la table, d’où l’idée qu’il faut continuer à y travailler”,”text”:”Le prix des billets d’avion ces derniers mois a augmenté de 25 à 30%, donc ce modèle n’est pas viable pour les citoyens. C’est la portion de l’accès au transport aérien pour les citoyens qui n’est pas réglée avec l’offre qui est sur la table, d’où l’idée qu’il faut continuer à y travailler”}}” lang=”fr”>Le prix des billets d’avion ces derniers mois a augmenté de 25 à 30 %, donc ce modèle n’est pas viable pour les citoyens. C’est la portion de l’accès au transport aérien pour les citoyens qui n’est pas réglée avec l’offre qui est sur la table, d’où l’idée qu’il faut continuer à y travailler, martèle le député.

Je crains que le gouvernement choisisse la solution facile et évite de faire un débat en profondeur et qu’on se magasine une autre crise dans cinq ou dix ans.

Il salue néanmoins l’ouverture de Québec à prolonger le programme de soutien aux transporteurs aériens mis en place pendant la pandémie.

octobre. On a posé la question à savoir si on envisageait de le prolonger davantage parce que le premier ministre admet lui-même que le 1ernovembre, il n’y a rien de réglé. Il s’est dit ouvert à ça, ce qui est un plus”,”text”:”Le ministère a accepté de le prolonger jusqu’au 31octobre. On a posé la question à savoir si on envisageait de le prolonger davantage parce que le premier ministre admet lui-même que le 1ernovembre, il n’y a rien de réglé. Il s’est dit ouvert à ça, ce qui est un plus”}}” lang=”fr”>Le ministère a accepté de le prolonger jusqu’au 31 octobre. On a posé la question à savoir si on envisageait de le prolonger davantage parce que le premier ministre admet lui-même que le 1er novembre, il n’y a rien de réglé. Il s’est dit ouvert à ça, ce qui est un plus, affirme M. Arseneau.

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