Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, propose de réduire de 20 à 6 le nombre de collèges qui régulent les professions de la santé dans la province.

Adrian Dix s’appuie sur les recommandations d’un comité directeur qu’il préside et qui comprend deux autres membres : Norm Letnick, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, et Sonia Furstenau, responsable de la santé au caucus vert.

Le ministre de la Santé propose ainsi que les 20 collèges actuels soient fusionnés pour en constituer 6.

Le premier collège comprendrait par exemple les chiropraticiens, les massothérapeutes, les naturopathes, les praticiens de la médecine chinoise et les acupuncteurs. Le deuxième collège comprendrait, entre autres, les optométristes, les psychologues et autres professions liées au diagnostic et aux thérapies. Les quatre autres collèges comprendraient respectivement les pharmaciens, les infirmiers, les médecins et les chirurgiens et, pour le dernier, les professionnels des soins de la bouche.

Déjà, certains collèges ont accepté de fusionner : les chirurgiens podiatres rejoindront le collège des chirurgiens, et les sages-femmes celui des infirmiers et infirmières.

Conformément aux recommandations du comité directeur, le ministre de la Santé propose aussi d’améliorer la gouvernance des collèges professionnels. Par exemple, les membres des conseils d’administration ne seraient plus élus, mais nommés selon leurs compétences.

Le comité directeur espère aussi que les collèges professionnels seront plus transparents. Chaque action disciplinaire va être publiée. Cette transparence est importante pour le public, pour les médias et pour les professions. Cela améliorera la confiance du public dans le processus disciplinaire a ainsi déclaré le ministre de la Santé.

Bien sûr, il y a des appréhensions à mettre des gens ensemble, à réduire le nombre de collèges.

Enfin, Adrian Dix propose de créer un organe de contrôle des professions. Celui-ci définirait les normes de performance des professionnels de la santé, mènerait des audits, rédigerait des rapports sur la performance des collèges professionnels et contrôlerait les nominations des membres des conseils d’administration des collèges professionnels.

Par ailleurs, le comité suggère que les nouvelles professions n’aient pas besoin de créer des collèges professionnels pour être régulées.

Le comité directeur dit baser son rapport sur 1480 lettres du public et 4018 réponses à un questionnaire ainsi que 24  réunions avec 50 partenaires et organisations du secteur de la santé.

Le ministre de la Santé présentera ces propositions au gouvernement provincial. Elles pourraient mener au dépôt d’un projet de loi d’ici le printemps prochain.

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