Sylvain Gaudreault s’est accordé quelques jours de repos pour prendre du recul et absorber la nouvelle.

Je n’ai aucun regret. Je suis extrêmement serein et très fier de la campagne que j’ai menée parce que je l’ai menée en respectant mes valeurs profondes.

Lui qui a gagné ses cinq élections dans Jonquière doit maintenant apprivoiser le côté crève-coeur de la défaite. En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, il a confié être surtout déçu pour son équipe et tous ces bénévoles qui ont donné du temps pour l’aider pendant cette longue campagne.

Le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, devant ses militants.

Sylvain Gaudreault s’était entouré de centaines de bénévoles et de militants pour appuyer sa candidature à la chefferie.

Photo : Radio-Canada

Aucune démission en vue

Le député rentre dans ses terres et a la ferme intention de donner le meilleur de lui-même aux électeurs de sa circonscription. Il n’a jamais pensé mettre fin à son mandat prématurément.

Je n’ai jamais remis en question mon mandat de député.

Son équipe et lui tentent toujours de comprendre ce qui a fait défaut vendredi, lors de l’élection du nouveau chef. Ils estimaient au départ que le candidat du Saguenay-Lac-Saint-Jean allait récolter plus de votes au premier tour, ce qui aurait pu changer la donne.

Bien qu’il soit fier des appuis provenant d’anciens ténors souverainistes, Sylvain Gaudreault pense que la population l’a peut-être associé à la continuité à cause d’eux. Peut-être aussi parce qu’il siège à l’Assemblée nationale depuis 13 ans.

Dès le départ, j’ai eu une image de continuité et j’ai eu de la misère à m’en défaire.

Toujours intéressé par l’avenir du PQ

L’avenir du Parti québécois lui tient toujours à coeur. PQ est une organisation à laquelle je crois, indique-t-il. J’ai hâte de voir comment son avenir va se dessiner avec le nouveau chef.”,”text”:”Le PQ est une organisation à laquelle je crois, indique-t-il. J’ai hâte de voir comment son avenir va se dessiner avec le nouveau chef.”}}” lang=”fr”>Le PQ est une organisation à laquelle je crois, indique-t-il. J’ai hâte de voir comment son avenir va se dessiner avec le nouveau chef.

Chose certaine, il assure qu’il ne sera pas le nouveau chef parlementaire de Paul St-Pierre-Plamondon. Premièrement parce qu’il ne le veut pas, mais aussi parce qu’il maintient que ce n’est pas sa place, lui qui a défendu des idées différentes de celle du nouveau chef.

Il dit vouloir se concentrer sur le rôle dont il est le plus fier : celui de député de Jonquière.

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