Le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit de 328,5 milliards de dollars pour l’année en cours, estime le directeur parlementaire du budget (DPB) dans un rapport teinté par l’incertitude entourant l’évolution de la COVID-19.

milliards de dollars en mesures d’intervention pour lutter contre la COVID-19″,”text”:”Cela tient compte des mesures annoncées jusqu’au 1er septembre, dont un montant estimé à 225,9milliards de dollars en mesures d’intervention pour lutter contre la COVID-19″}}” lang=”fr”>Cela tient compte des mesures annoncées jusqu’au 1er septembre, dont un montant estimé à 225,9 milliards de dollars en mesures d’intervention pour lutter contre la COVID-19, précise-t-il dans un rapport publié mardi.

Par rapport à la taille de l’économie, le déficit s’élève à 15 % du produit intérieur brut (PIB), un niveau jamais atteint depuis que de telles données ont commencé à être compilées en 1966-1967.

Soulignant que l’augmentation record des dépenses en 2020-2021 devrait être temporaire, le DPB prévoit que le déficit pourra être ramené à 73,8 G$, soit 3,2 % du PIB, en 2021- 2022 et qu’il continuera de diminuer par la suite.

2020-2021, nous prévoyons que les déficits budgétaires seront supérieurs d’environ 40milliards de dollars, en moyenne, chaque année, par rapport à nos perspectives de novembre2019″,”text”:”Néanmoins, au-delà de2020-2021, nous prévoyons que les déficits budgétaires seront supérieurs d’environ 40milliards de dollars, en moyenne, chaque année, par rapport à nos perspectives de novembre2019″}}” lang=”fr”>Néanmoins, au-delà de 2020-2021, nous prévoyons que les déficits budgétaires seront supérieurs d’environ 40 milliards de dollars en moyenne chaque année, par rapport à nos perspectives de novembre 2019, conclut-il.

Cette hausse des déficits, conjuguée à la baisse du PIB, devrait faire passer le ratio dette/PIB à 48,3 % en 2022-2023, une hausse de 18,3 points de pourcentage par rapport à la prévision du DPB en novembre 2019.

Concrètement, la dette fédérale pourrait passer de 721 G$ l’an dernier à 1050 G$ pour l’année en cours, puis grimper continuellement pour atteindre 1302 G$ en 2025-2026.

Le DPB prévoit que le PIB réel, amputé par les restrictions en matière de santé publique et l’effondrement record des prix du pétrole, ne retrouvera son niveau d’avant la crise qu’au début de 2022.

Nous nous attendons à ce que la pandémie de COVID-19 et les bouleversements des prix du pétrole laissent des séquelles permanentes sur l’économie canadienne.

Les projections du DPB s’appuient sur l’hypothèse que les mesures sanitaires actuelles à 18prochains mois, au fur et à mesure qu’un vaccin ou un traitement efficace sera mis au point puis rendu largement disponible”,”text”:”seront maintenues au cours des 12à 18prochains mois, au fur et à mesure qu’un vaccin ou un traitement efficace sera mis au point puis rendu largement disponible”}}” lang=”fr”>seront maintenues au cours des 12 à 18 prochains mois, au fur et à mesure qu’un vaccin ou un traitement efficace sera mis au point puis rendu largement disponible.

L’organe de surveillance du Parlement souligne du même souffle que ce scénario, l’un des meilleurs résultats possible, admet-il, suppose que les mesures de lutte contre la COVID-19 mises en place par Ottawa et les provinces seront retirées comme il est actuellement prévu.

Il ne tient pas compte des futures mesures de politique budgétaire qui pourraient être adoptées à l’avenir et présume en outre que %, jusqu’en 2023 inclusivement”,”text”:”la Banque du Canada [maintiendra] son taux d’intérêt cible à sa valeur plancher, soit 0,25%, jusqu’en 2023 inclusivement”}}” lang=”fr”>la Banque du Canada [maintiendra] son taux d’intérêt cible à sa valeur plancher, soit 0,25 %, jusqu’en 2023 inclusivement.

Si ces hypothèses s’avèrent, la politique budgétaire fédérale serait viable à moyen terme, estime le DPB.

Il prévient cependant que ses estimations ne reflètent aucun des engagements qui ont été pris dans le dernier discours du Trône du gouvernement Trudeau, la semaine dernière.

Si ces engagements se traduisent par de nouveaux programmes financés par le déficit, il y a un risque que la trajectoire viable de la dette au PIB à moyen terme projetée dans notre prévision de référence soit inversée, prévient-il.

Dans un portrait économique présenté en juillet dernier, le ministère fédéral des Finances anticipait un déficit de 343,2 milliards pour l’exercice 2020-2021.

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