Le gouvernement ontarien s’apprête à dévoiler, du moins en partie, son plan pour faire face à la deuxième vague de COVID-19, alors que le nombre de nouvelles infections franchit souvent la barre des 400 cas.

Pour la deuxième vague, nous nous sommes préparés au pire et sommes prêts à y faire face… ainsi qu’à tout ce qui peut survenir entre les deux, a commenté la ministre de la Santé, Christine Elliott, lors d’une conférence de presse lundi. Nous sommes prêts à y aller.

Le plan détaillé commencera à être dévoilé mardi pour discussion, a-t-elle précisé.

Ce plan est en préparation depuis des mois, selon la ministre Elliott, qui souligne que la situation sera plus compliquée que lors de la première vague.

La ministre de la Santé de l'Ontario, Christine Elliott, lors d'une conférence de presse à Queen's Park.

La ministre de la Santé de l’Ontario, Christine Elliott

Photo : La Presse canadienne / Frank Gunn

Nous arrivons au début de la saison de la grippe et des milliers d’interventions chirurgicales ont été annulées au cours de la première vague. Nous ne voulons pas les annuler à nouveau.

La ministre explique aussi que beaucoup d’argent est nécessaire pour mettre en oeuvre ce plan, des centaines de millions qui proviennent de la province, mais également du fédéral.

Une femme en équipement de protection tient dans ses mains une trousse de dépistage et énumère quelque chose.

La saison de la grippe et le désir de ne pas reporter à nouveau des opérations ont été pris en compte dans la préparation du plan.

Photo : CBC/Erik White

La possibilité d’augmenter le nombre de tests de dépistage est un des éléments importants du plan aux yeux de la province, et il est déjà en train de se réaliser, selon Christine Elliott. Samedi, 40 000 tests ont été effectués, ce qui constitue un record en Ontario.

Le prochain objectif est de 50 000 tests, mais encore faut-il que les laboratoires soient capables d’analyser un aussi grand nombre d’échantillons rapidement. Des discussions sont en cours à cet effet avec des laboratoires universitaires et privés.

À ceux qui lui reprochent de mettre beaucoup de temps à se préparer à une situation prévisible, le premier ministre Doug Ford rappelle que la situation actuelle est bien différente de celle de mars ou de juillet.

C’est une situation très fluide, qui change de jour en jour, a-t-il soutenu.

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