La doyenne des députés péquistes, Lorraine Richard, donne son appui à Sylvain Gaudreault, candidat à la direction du parti.
La députée, qui représente la circonscription de Duplessis depuis 2003, croit que son homologue de Jonquière est la personne idéale pour diriger la formation politique, notamment en raison de sa « connaissance hors du commun » des régions.
Lorraine Richard est la troisième du caucus du Parti québécois à afficher ses couleurs en faveur de Sylvain Gaudreault après Joël Arsenault (Îles-de-la-Madeleine) et Méganne Perry-Mélançon (Gaspé). Lorraine Richard va même jusqu’à dire que si Sylvain Gaudreault n’accède pas à la direction du PQ le 9 octobre, elle réfléchira à son avenir politique.
Trois autres candidats aspirent à la direction de la formation souverainiste. Guy Nantel, Paul Saint-Pierre Plamondon et Frédéric Bastien.
Immigration
Par ailleurs, Frédéric Bastien s’est porté à la défense de la Loi 21 sur la laïcité adoptée par le gouvernement de la Coalition Avenir Québec. Il estime qu’il est nécessaire de défendre cette loi que les députés fédéraux s’apprêtent à contester. Frédéric Bastien croit aussi qu’il faut réduire le nombre d’immigrants au Québec.
% de francophones en Amérique du Nord, on n’est même pas un pays souverain et on n’est vraiment pas une superpuissance comme les États-Unis et on reçoit deux fois plus d’immigrants que les Américains et deux fois et demie plus que la France. C’est complètement insensé”,”text”:”Nous on est 2% de francophones en Amérique du Nord, on n’est même pas un pays souverain et on n’est vraiment pas une superpuissance comme les États-Unis et on reçoit deux fois plus d’immigrants que les Américains et deux fois et demie plus que la France. C’est complètement insensé”}}” lang=”fr”>Nous on est 2 % de francophones en Amérique du Nord, on n’est même pas un pays souverain et on n’est vraiment pas une superpuissance comme les États-Unis et on reçoit deux fois plus d’immigrants que les Américains et deux fois et demie plus que la France. C’est complètement insensé
, pense le candidat.
Frédéric Bastien ne souhaite pas de référendum sur la souveraineté avant un second mandat péquiste et croit que la priorité est de prendre le pouvoir.