La ministre fédérale de la Santé, Patty Hajdu, soutient que le gouvernement suspendra une partie du transfert de fonds au Manitoba si la province ne fait rien pour empêcher les patients de payer de leur poche pour avoir accès plus rapidement aux services.

Le plus récent rapport annuel de la Loi canadienne sur la santé soulève qu’au Manitoba, certaines personnes déboursent de l’argent afin d’obtenir un diagnostic plus rapidement que d’autres.

Le gouvernement fédéral a demandé aux provinces d’éliminer cette pratique d’ici le 1er avril. Ottawa prévient qu’il réduira le montant du transfert d’argent en santé pour les provinces qui refuseraient de se soumettre à l’exigence.

Nous avons un système de soins de santé public conçu pour garantir que, peu importe dans quelle juridiction vous vivez, vous avez un accès égal aux services inclus dans la loi, explique la ministre fédérale de la Santé.

Le rapport annuel de la Loi canadienne sur la santé souligne également des inquiétudes sur la pratique d’infirmières praticiennes qui, au privé, facturent aux patients des services qui sont normalement couverts par le système de santé provincial.

Selon le rapport, le Manitoba dit examiner le champ de compétence des infirmières praticiennes en pratique privée et publique.

Par communiqué, le ministre provincial de la Santé, Cameron Friesen, soutient que la province est attachée au principe d’universalité de la Loi canadienne sur la Santé, sans répondre aux inquiétudes soulevées par le gouvernement fédéral.

Un porte-parole du gouvernement fédéral a précisé par courriel que si des déductions devaient être réalisées dans le transfert en santé, le montant serait calculé à la fin du mois de mars.

Avec les informations de Ian Froese

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