La Colombie-Britannique permet à la police et à d’autres agents de la paix de donner des contraventions de 2000 $ aux personnes qui ne respectent pas les règles de la santé publique durant la pandémie de COVID-19, notamment pour les rassemblements de 50 personnes et plus, annonce le ministre de la Sécurité publique.

Ça suffit, a déclaré Mike Farnworth. 

Nous ne pouvons pas laisser les mauvaises décisions de certains miner le progrès que nous avons faits ensemble, a-t-il poursuivi vendredi en conférence de presse. 

Une amende sera imposée aux propriétaires de lieux ou aux organisateurs de rassemblements publics ou privés de plus de 50 personnes, qui ne fournissent pas d’installations sanitaires appropriées pour le lavage des mains et qui ne réussissent pas à fournir un espace suffisant pour que la distanciation physique soit respectée. Une contravention sera aussi imposée s’ils ne constituent pas une liste des noms et des coordonnées de toutes les personnes présentes lors d’un grand rassemblement ou d’une réunion de plus de 5 personnes dans une habitation de vacances.

Ce n’est pas parce qu’il y a moins de 50 personnes à une fête que cela la rend forcément légale.

Mike Farnworth a aussi précisé qu’une amende de 200 $ sera donnée à ceux qui refuseront de quitter les lieux si la police intervient.

Ces nouvelles mesures sont promulguées en vertu de la Loi sur le programme d’urgence, en raison de l’état d’urgence en vigueur dans la province durant la pandémie de COVID-19.

Depuis quelques semaines, les autorités sanitaires rappellent à la population Britanno-Colombienne de respecter les règles sur les rassemblements, notamment intérieurs, qui ont mené à de nouveaux cas de COVID-19. Cette semaine, le ministre de la Santé avait laissé entendre que des moyens étaient envisagés pour les faire respecter.

Le ministre de la Sécurité publique a dit qu’il était déçu d’avoir à imposer ces nouvelles mesures, mais que la santé collective devait être la seule préoccupation. 

Nous devons nous assurer que les ordres de la santé publique sont respectés et nous rappeler qu’une fête ne vaut pas la vie d’une personne. Il faut revenir dans le droit chemin.

Non seulement le ministre était-il déçu, mais il n’a pas caché son irritation au sujet des manquements au respect des règles sanitaires.

« Si on est assez ignorant et stupide pour encourager les gens à participer à un événement et ne pas respecter les ordres provinciaux, alors on court le risque d’avoir une amende et, bien sûr, selon ce qu’on fait et la façon dont on le fait, il pourrait y avoir des accusations criminelles potentielles qui pourraient suivre », a-t-il lâché.

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