Environ 200 personnes participent à une rencontre virtuelle convoquée par Ottawa et qualifiée d’essentielle par le ministre fédéral des Services aux Autochtones, Marc Miller.

Plusieurs représentants autochtones, dont Ghislain Picard de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador et le chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, Paul-Émile Ottawa, des ministres, notamment les fédéraux Marc Miller et la ministre des Relations Couronne-Autochtones, Carolyn Bennett mais aussi le nouveau ministre québécois des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, et des professionnels de la santé participent à cette conférence virtuelle.

Des participants devraient aussi y partager leurs expériences personnelles.

Les gens ont besoin d’être entendus, c’est l’intention, si j’ai bien compris, de la formule préconisée, a expliqué Ghislain Picard en entrevue avant la rencontre. Il s’attend donc déjà à ce que le travail se fasse après et dit vouloir s’assurer qu’il y ait un engagement véritable après la rencontre.

Avec 200 personnes, c’est difficile de développer un plan en vue d’une stratégie donc (la réunion) va peut-être plus servir à chercher des balises pour dire qu’allons-nous faire à partir de maintenant.

Hier, Marc Miller a insisté sur l’importance de cette rencontre pour commencer le travail nécessaire afin d’éliminer le racisme systémique présent dans le système de santé et a précisé que les systèmes de santé partout au pays ont laissé tomber et ont abandonné Joyce Echaquan comme tous les Autochtones.

Les tristes événements ayant conduit au décès, le 28 septembre, de Joyce Echaquan ne sont pas d’ailleurspas étrangers à la tenue urgente de cette rencontre virtuelle.

D’ailleurs, la Nation atikamekw essaiera de faire avancer le concept de principe de Joyce, assure Ghislain Picard qui précise que d’autres travaux doivent être menés auprès des institutions pour revoir et changer les politiques.

Après la conférence, le chef Paul-Émile Ottawa doit rencontrer aussi les ministres québécois des Affaires autochtones, Ian Lafrenière et de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé.

Avec les informations de Julie-Anne Lapointe

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