L’ancien député de Calgary Rob Anders est accusé d’évitement fiscal alors qu’il siégeait à la Chambre des communes, selon des procureurs fédéraux.

Rob Anders fait face à cinq accusations déposées en septembre en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu pour des infractions alléguées entre 2012 et 2018.

L’ancien député de Calgary-Ouest a occupé son siège de député de 1997 à 2015, d’abord pour le Parti réformiste, puis pour le Parti conservateur du Canada.

Il fait face à trois chefs d’accusation d’avoir fait une déclaration fausse ou trompeuse pour les années d’imposition 2012, 2013 et 2014.

Il devra aussi répondre à l’accusation d’avoir obtenu ou réclamé un remboursement auquel il n’avait pas droit ou d’un montant supérieur à celui auquel il avait droit pour les années 2012, 2013 et 2014.

Rob Anders est aussi accusé d’avoir évité le paiement d’impôts entre le 1er avril 2012 et le 30 juin 2015.

Contacté par CBC/Radio-Canada, M. Anders a déclaré qu’on lui « avait conseillé de ne pas faire de commentaires pour l’instant ».

Figure politique controversée

Le député conservateur était connu pour son fort conservatisme suer le plan social et fiscal. Il a été une figure politique controversée pendant son mandat.

Il avait notamment attiré l’attention pour s’être opposé à l’octroi de la citoyenneté honorifique à Nelson Mandela, qualifiant le dirigeant sud-africain de communiste et de terroriste.

Après avoir quitté ses fonctions de député, Rob Anders a eu droit à une pension de près de 100 000 $.

Précisons qu’il avait été élu pour la première fois en tant que membre du Parti réformiste en 1997 et que le programme du parti comprenait l’engagement des députés de ne pas accepter de pension.

Les anciens députés Preston Manning, Lee Morrison et Werner Schmidt, élus en 1993, ont été les trois seuls réformistes à choisir de ne pas toucher leur pension parlementaire.

Rob Anders doit comparaître à Calgary le 30 octobre.

D’après les informations de Meghan Grant

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