La médecin hygiéniste en chef, Bonnie Henry, a publié une nouvelle ordonnance de santé publique dans laquelle elle donne le droit aux infirmières autorisées et psychiatriques de prescrire des solutions pharmaceutiques de remplacement aux personnes qui souffrent de dépendance aux drogues illicites.

Seuls les médecins et les infirmières praticiennes étaient autorisés à prescrire des médicaments, notamment des médicaments de substitution, aux personnes souffrant de dépendance aux drogues illicites. Il s’agit d’une solution de remplacement aux drogues illicites potentiellement mortelles.

L’ordonnance a pour mission de sauver des vies et d’offrir des soins et des traitements continus aux personnes dans le besoin, souligne la Dre Henry dans un communiqué.

Je publie cette ordonnance pour élargir le nombre de professionnels de la santé qui vont pouvoir fournir des options sécuritaires et accessibles aux drogues illicites toxiques afin d’aider plus de gens à espérer s’en sortir, écrit la médecin hygiéniste en chef.

Quatre employés de la santé dans un hôpital.

Les infirmières sont à présent autorisées à prescrire des solutions de remplacement sécuritaires aux usagés de drogues illicites.

Photo : iStock / Photographerlondon

Plus de 5000 personnes sont mortes d’une surdose en Colombie-Britannique depuis que l’état d’urgence sanitaire a été déclaré, en 2016.

Les morts par surdose sont montées en flèche en Colombie-Britannique depuis le début de la pandémie de COVID-19. La province a enregistré 911 morts par surdose entre le début du mois de janvier et la fin du mois de juillet. Au cours de la même période, 195 personnes ont succombé à la COVID-19.

Nous savons qu’à cause de la pandémie les drogues illicites en Colombie-Britannique sont plus toxiques que jamais, ce qui expose les consommateurs à un risque de surdose extrêmement élevé, a ajouté la Dre Henry.

Cette nouvelle ordonnance élargit également les critères d’admissibilité, les types de médicaments prescrits ainsi que le nombre de points d’accès à la distribution.

Près de 6000 décès ont été évités depuis avril 2016 grâce aux mesures d’appui instaurées par le gouvernement, notamment la distribution de naloxone ou la multiplication des centres de prévention, selon le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique.

Avec les informations de Michelle Ghoussoub

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