Le premier ministre ontarien Doug Ford doit annoncer cet après-midi si les régions de Toronto, Peel et Windsor pourront passer à la deuxième étape du déconfinement.

Ces trois régions sont les seules à être demeurées à la première étape du déconfinement la semaine dernière, en raison de leur grand nombre de nouveaux cas de COVID-19.

Toutefois, le maire de Toronto, John Tory, est « très optimiste » que la province donnera son feu vert cette fois-ci pour la poursuite de la réouverture de l’économie dans la Ville Reine. En entrevue à CP24 lundi matin, il a cité différents indicateurs, y compris la baisse du taux d’infection et un nombre suffisant de lits disponibles dans les hôpitaux.

L’étape 2 du déconfinement permet l’ouverture des salons de coiffure, des centres commerciaux, des terrasses des restaurants et des piscines publiques, notamment.

Si Doug Ford donne son autorisation aujourd’hui, les régions de Toronto, de Peel et de Windsor passeraient à la deuxième étape du déconfinement à compter de vendredi.

Depuis le début de la pandémie, les cas de coronavirus sont concentrés à Toronto et dans des secteurs comme Peel en banlieue de la Ville Reine.

La région de Windsor, pour sa part, a fait face à des éclosions parmi ses travailleurs agricoles saisonniers. Trois de ces travailleurs migrants en sont morts.

Le maire de Windsor, Drew Dilkens, affirme que ces éclosions ne se régleront pas du jour au lendemain, mais tout en ajoutant que des mesures ont été prises à cet effet. En entrevue à CBC lundi matin, il a soutenu qu’il était « temps d’aller de l’avant » avec le déconfinement dans la région pour relancer l’économie. Il a ajouté que le port du masque était obligatoire dans les magasins de la région à compter de cette semaine.

De son côté, le maire de Toronto, John Tory, dénonce les dizaines de résidents qui se sont agglutinés sur une plage dans l’est de Toronto samedi soir, la plupart sans masque.

Pour lui, ce n’est pas une raison de freiner le déconfinement à Toronto, mais il a affirmé en entrevue à CP24 que ce genre de comportement était inacceptable.

Notre dossier : La COVID-19 en Ontario

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