« Il y aura une course au PQ », lance le candidat Paul St-Pierre Plamondon en arrivant à la permanence du Parti québécois (PQ), à Montréal, pour remettre les signatures d’appui nécessaires et déposer les 15 000 $ exigés pour officialiser sa candidature.

Pour l’instant, son seul adversaire est le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, qui s’est livré au même exercice plus tôt cette semaine. Donc, contrairement à ce qui s’est passé avec l’accession de Dominique Anglade à la tête du Parti libéral du Québec il y a quelques semaines, le scénario d’un couronnement est officiellement écarté dans les rangs péquistes.

La question est maintenant de savoir combien de candidats seront de cette course, puisque les quatre autres aspirants ne sont pas encore parvenus à répondre aux exigences du Parti, et il ne leur reste qu’une semaine pour le faire.

Si l’argent ne semble pas poser problème, il est beaucoup plus difficile de rejoindre les militants pour atteindre le nombre de signatures requises. Le parti leur demande de recueillir 2000 signatures provenant de 50 circonscriptions réparties dans 9 régions du Québec.

Tandis que le déconfinement commence à peine, le défi est de taille. Les aspirants candidats se sont donc unis et tiennent des séances de signatures communes en plein air à travers le Québec. Une véritable course contre la montre qui les mènera à Québec, Lévis, Sherbrooke et Laval dans les prochains jours.

Nantel garde espoir

L’équipe de l’humoriste de Guy Nantel a toujours bon espoir d’y arriver. Le candidat a franchi le cap des 1500 signatures, et son équipe est d’avis qu’il sera en mesure de déposer sa candidature officielle au début de la semaine prochaine.

Le scénario est bien différent pour l’historien Frédéric Bastien; le candidat a lancé ce cri du coeur sur sa page Facebook : signatures et il m’en manque encore plusieurs centaines. Au rythme où vont les choses, je ne serai pas candidat officiel dans la course à la chefferie du Parti québécois. C’est maintenant que j’ai besoin de votre appui. Dans quelques jours il sera trop tard”,”text”:”Il me faut 2000signatures et il m’en manque encore plusieurs centaines. Au rythme où vont les choses, je ne serai pas candidat officiel dans la course à la chefferie du Parti québécois. C’est maintenant que j’ai besoin de votre appui. Dans quelques jours il sera trop tard”}}” lang=”fr”>Il me faut 2000 signatures et il m’en manque encore plusieurs centaines. Au rythme où vont les choses, je ne serai pas candidat officiel dans la course à la chefferie du Parti québécois. C’est maintenant que j’ai besoin de votre appui. Dans quelques jours il sera trop tard, écrit-il.

C’est une course à obstacles!, confie un membre de son équipe. Dans le clan Bastien, on estime à 85 % les chances du candidat de se rendre à la ligne de départ de la course à la chefferie.

Pour Laurent Vézina et Glorianne Blais, deux candidats moins connus des militants, chaque signature recueillie est une victoire.

Le directeur de la campagne de Laurent Vézina, Serge Bonin, porte un regard lucide sur la possibilité que l’homme d’affaires de Lévis fasse partie de la course : Les chances sont très, très minces à ce stade-ci, je ne vous le cacherai pas, mais on donne tout ce qu’on a et on sera là jusqu’au bout, dit-il.

Glorianne Blais, seule femme à aspirer à la direction du Parti québécois, demeure positive. En ce qui concerne la notoriété, j’avais du chemin à faire, mais j’ai un grand, grand espoir, raconte l’avocate qui a été candidate à quatre reprises pour le PQ.

C’est vendredi prochain que l’on connaîtra les candidats qui se feront la lutte pour succéder à Jean-François Lisée à la tête de la formation souverainiste.

Le prochain chef du Parti québécois sera élu le 9 octobre prochain; la course sera ponctuée de trois débats.

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