Les écoles demeureront fermées au moins jusqu’en septembre pour les élèves du Nouveau-Brunswick, mais pas pour leurs enseignants. Le ministre de l’Éducation, Dominic Cardy, a annoncé mardi que les enseignants de la province devront retourner dans les salles de classe en juin afin de préparer une possible rentrée scolaire à distance.

Le personnel enseignant commencera à réintégrer les écoles dès le 1er juin. La dernière journée de travail en classe sera le 23 juin.

2020-2021″,”text”:”Le but est d’avoir une période de temps pour finir la fin de l’année scolaire et se préparer pour ce qui sera possiblement très différent pour l’année2020-2021″}}” lang=”fr”>Le but est d’avoir une période de temps pour finir la fin de l’année scolaire et se préparer pour ce qui sera possiblement très différent pour l’année 2020-2021, a expliqué Dominic Cardy.

Le gouvernement n’a pas encore statué sur la réouverture des écoles en septembre, mais une chose est certaine : la scolarisation des enfants devra se poursuivre, coûte que coûte.

Il est possible que nous soyons dans un format virtuel. On espère que non, mais nous devons être prêts au cas de retour du virus. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir plus d’arrêts.

Selon le ministre, plusieurs enseignants ont déjà été consultés et croient en la nécessité de cette rencontre. C’est aussi une bonne occasion pour les enseignants de voir leurs collègues et de se rencontrer, a-t-il ajouté.

Les retours pourront se faire de manière progressive ou selon un horaire avec des quarts de travail, dépendamment de l’école ou du district.

« Un manque de communication »

Le gouvernement a annoncé dans un communiqué de presse mardi après-midi que chaque district sera chargé d’établir et de transmettre sa politique de retour au travail à ses employés.

Le président de l’Association des enseignantes et enseignants francophones du Nouveau.-Brunswick (AEEFNB), Gérald Arseneault, a appris cette nouvelle d’un média anglophone mardi matin.

Gérald Arseneault.

Gérald Arseneault, président de l’Association des enseignants et enseignantes francophones du Nouveau-Brunswick (archives).

Photo : Radio-Canada

Le niveau d’anxiété de nos membres a sûrement augmenté aujourd’hui, dû au manque de précision d’une nouvelle comme ceci. On ne sait pas encore comment ça va être fait, a-t-il affirmé.

Je pense qu’il y a un problème de communication. On aurait dû en entendre parler plus tôt.

L’AEEFNB tentera dans les prochains jours d’avoir le plus d’information possible du ministère et des directions générales des districts. Jennifer Russell seront respectés avant que nos enseignants rentrent dans nos écoles”,”text”:”Nous voulons nous assurer que les recommandations de Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick et de la médecin hygiéniste du Nouveau-Brunswick, la DreJennifer Russell seront respectés avant que nos enseignants rentrent dans nos écoles”}}” lang=”fr”>Nous voulons nous assurer que les recommandations de Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick et de la médecin hygiéniste du Nouveau-Brunswick, la Dre Jennifer Russell seront respectés avant que nos enseignants rentrent dans nos écoles, a indiqué Gérald Arseneault.

Le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance se fait toutefois rassurant.

À ce moment-ci, nous sommes persuadés que les districts, qui suivront les conseils de la Santé publique, pourront offrir au personnel des écoles un accès sécuritaire aux édifices afin qu’il puisse terminer son travail pour l’année scolaire, a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui demande pourquoi les enseignants anglophones semblaient être au courant de cette rencontre avant les enseignants francophones, le ministre fait son mea culpa.

Oui, les districts anglophones ont livré l’information un peu plus tôt. Je m’excuse si ça a créé une confusion. Mon intention n’était pas d’ajouter du stress, a-t-il regretté.

Le ministre Cardy a ajouté que [sic], même si regrettables.”,”text”:”dans des temps comme ceux-ci, les petits manques dans les plans de communication sont assez normal [sic], même si regrettables.”}}” lang=”fr”>dans des temps comme ceux-ci, les petits manques dans les plans de communication sont assez normal [sic], même si regrettables.

Le Nouveau-Brunswick a été la première province à annoncer la fermeture des écoles pour le reste de l’année scolaire afin de réduire les risques de contagion durant la pandémie de COVID-19.

Depuis la fermeture des écoles, les élèves sont encouragés à poursuivre leurs apprentissages à la maison.

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