Les autorités sanitaires de la Colombie-Britannique affirment que de récents actes racistes envers des Asiatiques sont inacceptables et vont à l’encontre des efforts de la province pour combattre la COVID-19.

[Ces actes racistes] continuent de m’attrister, en particulier en raison du racisme sous-jacent qu’ils exposent, a déclaré la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, Bonnie Henry, lors d’un point de presse mardi. Il n’y a aucune place, aucune place, pour le racisme dans notre société.

Au cours des dernières semaines, une série de crimes haineux, dirigés principalement contre des personnes d’origine asiatique du Grand Vancouver, ont fait les manchettes, menant le premier ministre John Horgan à les dénoncer le 7 mai.

À Vancouver, la police municipale rapporte au moins 20 crimes haineux contre des personnes d’origine asiatique depuis le début de l’année.

Mardi, le ministre de la Santé, Adrian Dix, a affirmé que la discrimination envers les minorités représente le contraire de la façon dont les Britanno-Colombiens devraient s’unir dans leurs efforts contre le coronavirus. Il a également remarqué que presque tous les pays au monde luttent ensemble contre le virus.

J’admire nos voisins américains et je suis désolé qu’ils soient dans une position difficile avec le virus, mais il n’y a personne qui les pointe du doigt comme étant la cause, a-t-il dit.

Derniers chiffres dans la province

Par ailleurs, les autorités sanitaires recensent seulement deux nouveaux cas de la COVID-19 dans la province ainsi que trois décès dans les dernières 24 heures. 

Le nombre de personnes hospitalisées reste stable à 45, dont 12 aux soins intensifs signale la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, Bonnie Henry.

En date du mardi 19 mai 2020, la province a enregistré 2446 cas confirmés de la COVID-19 depuis le début de la pandémie. Jusqu’à présent, 143 personnes sont décédées et 1975 personnes sont considérées comme rétablies.

Il y a seulement deux nouveaux cas, ce qui est une bonne nouvelle en soi-même quand nous continuons de faire du dépistage et que nous trouvons seulement deux nouveaux cas, a déclaré le ministre de la Santé Adrian Dix.

La seconde phase du plan de relance de l’économie débute aujourd’hui. Certaines entreprises sont autorisées à rouvrir tant qu’elles respectent des directives précises pour assurer la sécurité du personnel et des clients.

Je veux rassurer les Britanno-Colombiens que nous ne commencerons pas la deuxième phase de notre réponse si ce n’était pas sécuritaire.

La médecin en chef rappelle que les entreprises doivent suivre les directives de l’agence WorkSafeBC et développer un plan de réouverture sécuritaire.

Le dernier bilan de la contagion dévoilé mardi :

  • 2446 cas de COVID-19 dans la province depuis le début de la pandémie
  • 146 personnes mortes des suites de la maladie
  • cas actifs : 45 personnes hospitalisées, dont 12 aux soins intensifs

Visites aux personnes handicapées

Le ministre de la Santé a annoncé que la province a révisé sa politique interdisant les visites à l’hôpital pour les personnes handicapées. Ces personnes vulnérables pourront désormais recevoir des visites essentielles de personnes qui leur fournissent du soutien pour prendre des décisions ainsi que pour communiquer avec les travailleurs de santé.

Opérations chirurgicales non urgentes

Toutes les régies de santé de la province ont recommencé à accueillir les patients pour les chirurgies non urgentes qui étaient suspendus depuis le mois de mars.

Le ministre Dix explique qu’il faudra au moins 30 jours avant que le nombre d’interventions chirurgicales non urgentes effectuées au quotidien soit ce qu’il était avant la pandémie. Il ajoute qu’il faudra deux ans pour rattraper le temps perdu.

Porter des masques dans les endroits risqués

La Dre Bonnie Henry a pris le temps de recommander le port d’un masque dans certains endroits où les personnes sont à proximité l’une de l’autre comme dans les transports en commun et les centres d’achat durant cette deuxième phase de réouverture.

Cependant, dit-elle, cela ne change pas le fait que le plus important facteur pour minimiser le risque de transmission est de garder une distance physique entre les gens et ne pas passer trop de temps avec d’autres personnes.

Elle ajoute qu’il faut éviter d’avoir des conversations face à face.

Pour les personnes qui ne sont pas capables de porter un masque en raison d’antécédents de santé, la Dre Henry estime qu’elles devraient éviter certaines activités comme l’usage des transports en commun.

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