Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le Canada versera 400 millions de dollars supplémentaires en dépenses de développement et d’aide humanitaire pour lutter contre la COVID-19. Il a aussi demandé à ce que tous les pays développés s’engagent à porter la voix des plus vulnérables.
M. Trudeau a indiqué que cette somme serait partagée entre des partenaires de confiance qui combattent la COVID-19 dans le monde. Il a pris cet engagement lors d’une vidéoconférence aux Nations unies, mardi, qu’il a co-organisée avec le secrétaire général Antonio Guterres et le premier ministre jamaïcain Andrew Holness.
Le Canada croit qu’une réponse forte et coordonnée à travers le monde et entre les secteurs est essentielle
, a déclaré le premier ministre.
Il faut saisir cette opportunité pour accélérer nos efforts après la pandémie et pour réinventer des systèmes économiques qui répondent vraiment aux défis mondiaux, tels que l’extrême pauvreté, les inégalités et le changement climatique
, a-t-il encore dit.
M. Trudeau a assuré que ces 400 millions de dollars seront suivis d’autres investissements dans l’année à venir. Il compte également continuer de plaider en faveur d’un allégement de la dette des pays en développement, confrontés à des difficultés économiques encore plus grandes en raison de la pandémie.
En mai dernier, le gouvernement du Canada avait déjà octroyé près de 160 millions de dollars pour soutenir les efforts mondiaux contre le coronavirus, en réponse aux appels de l’ONU et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les premiers ministres du Canada et de la Jamaïque ont exhorté les pays du G7 et du G20 à se faire les porte-voix des pays plus vulnérables auprès des grandes institutions mondiales, comme la Banque mondiale ou encore le Fonds monétaire international.
Le but est de s’assurer que les petits pays, notamment insulaires comme ceux des Caraïbes, aient assez de ressources pour surmonter cette crise.
M. Trudeau est aussi revenu sur les différents processus de dépistage qui sont présentement testés. Nous savons que c’est important que nos scientifiques puissent analyser ces différents processus. On veut voir ces tests approuvés, mais ce ne serait pas correct que des politiciens fassent pression pour que des réponses scientifiques arrivent plus rapidement
, a-t-il indiqué.