Après avoir été l’objet de commentaires ironiques de certains observateurs, le premier débat de la course à la direction du Parti québécois fait maintenant l’objet de critiques au sein même de la formation politique.

En entrevue à Radio-Canada, le candidat Paul St-Pierre Plamondon se montre tranchant : et il y a des questions fondamentales qui se doivent d’être débattues, à savoir comment on va rebâtir le Parti québécois.”,”text”:”La place hypothétique du Québec dans l’OTAN ou le NORAD, ce sont des questions qui n’intéressent pas la population en général –et il y a des questions fondamentales qui se doivent d’être débattues, à savoir comment on va rebâtir le Parti québécois.”}}” lang=”fr”>La place hypothétique du Québec dans l’OTAN ou le NORAD, ce sont des questions qui n’intéressent pas la population en général – et il y a des questions fondamentales qui se doivent d’être débattues, à savoir comment on va rebâtir le Parti québécois.

Le candidat à la direction déplore que le PQ ait choisi de débattre de questions hyper pointues et n’ait pas cru bon interroger les participants sur des enjeux plus actuels, comme la pandémie ou la récession.

Réunis pour la première fois sur un même plateau, mercredi soir, les quatre aspirants chefs ont notamment été questionnés sur la pertinence pour un Québec souverain d’imposer des tarifs aux bateaux empruntant la voie maritime du Saint-Laurent, ou encore sur les fonctions que devrait exercer une éventuelle armée québécoise.

: notamment est-ce qu’un Québec indépendant aurait pu réagir différemment à la crise COVID; comment est-ce que les Québécois se sentent par rapport à un endettement monstre qui est créé par Justin Trudeau?”,”text”:”Les thèmes qu’on choisit doivent intéresser la population, et il y en a plein de ces thèmes-là: notamment est-ce qu’un Québec indépendant aurait pu réagir différemment à la crise COVID; comment est-ce que les Québécois se sentent par rapport à un endettement monstre qui est créé par Justin Trudeau?”}}” lang=”fr”>Les thèmes qu’on choisit doivent intéresser la population, et il y en a plein de ces thèmes-là : notamment est-ce qu’un Québec indépendant aurait pu réagir différemment à la crise COVID; comment est-ce que les Québécois se sentent par rapport à un endettement monstre qui est créé par Justin Trudeau?, énumère M. St-Pierre Plamondon. Je demande au Parti québécois d’ajuster le tir.

Des échanges tendus

L’aspirant chef s’en prend aussi aux échanges hargneux survenus entre certains candidats. Le dernier segment du débat a été marqué par de vives interactions entre Guy Nantel et Sylvain Gaudreault, le premier soulignant au second son manque de notoriété.

Ça ressemblait à une chicane de clôture, une chicane entre deux voisins qui ne sont pas d’accord sur la hauteur de leur haie de cèdres. […] C’est là toute l’ironie, parce que les membres nous ont demandé de ne plus retomber dans des chicanes stériles et d’intéresser la population à un projet de société.

D’autres candidats réclament des changements

Prudents dans leurs commentaires, les camps des autres candidats ont néanmoins exprimé quelques réserves sur le contenu du débat de mercredi.

Dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, jeudi, Sylvain Gaudreault a souligné que le format du débat n’avait pas permis aux candidats d’en dire suffisamment sur leur programme respectif.

L’équipe de Frédéric Bastien a pour sa part affirmé à Radio-Canada qu’elle avait l’intention de formuler des suggestions au parti concernant le format du débat.

Parti discret

De son côté, le Parti québécois n’a pas voulu revenir sur les thèmes abordés lors du débat de mercredi. Le comité électoral détermine les questions et s’entretient au besoin avec les équipes de candidats, s’est limité à dire l’attaché de presse du parti.

Les deux prochains débats auront lieu les 8 et 22 septembre prochains; leurs thèmes seront respectivement équité et justice, puis nationalisme, protection de l’environnement et territoire.

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